• Un enfant touché par la foudre obtient d'étranges pouvoirs

    New Delhi- En Indonésie un jeune enfant de 9 ans attire les curieux et plus particulièrement des malades.Après avoir été touché par la foudre, Mohammad Ponari aurait acquis des pouvoirs de guérisseur, selon le chef de son village et sa famille


    Tout le village, au fur et à mesure, est venu se soigner auprès de lui. L'enfant aurait guéri de simples entorses et des petites fièvres... mais aussi des dépressions. Il aurait même redonné la parole à un enfant atteint de mustime, relate le quotidien australien TheAge.

    Sa méthode ? Faire boire l'eau dans laquelle il trempe une pierre qu'il a reçu sur la tête au moment où la foudre l'a touché.

    La nouvelle a attiré des dizaines de milliers de personnes, venues même de Malaisie. Dans une bousculade, trois d'entre elles auraient même trouvé la mort.

    Ironie du sort le petit guérisseur est à son tour devenu malade ! Certains pensent alors que c'est une malédiction divine lancée par le ciel car les guérisseurs ne sont pas censés tirer profit de leur don.

    Car devant la maison du petit Mohammad, une urne aurait déjà permis de collecter pas moins d'un milliard de roupies indonésiennes, soit 65.300 euros.


    Source: Yahoo News

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  • Rapide comme l’éclair
    Dans Terre & Nature - 23 Août 2007

    Craints pour les dégâts qu’ils occasionnent, les orages comportent également une partde fascination. La preuve avec les images du photographe français Nicolas Gascard,que nous avons suivi une nuit dans unede ses folles équipées, à la poursuitede la foudre

    Nyon (VD), 22 heures. Sur le parking de la gare, Nicolas Gascard fait les cent pas en scrutant un ciel noir de promesses. «Désolé pour le désordre, s’excuse-t-il en repoussant les affaires qui s’entassent pêle-mêle jusque sur le siège passager de sa vieille Renault, mais quand je pars faire des images pendant plusieurs jours, il m’arrive souvent de dormir dans la voiture. » Le cendrier, plein à ras bord, atteste de ces longues heures d’attente solitaire, mais aussi des centaines de kilomètres qu’il parcourt chaque nuit, pour être au plus près de l’orage. «On va traverser la frontière dans le Jura pour rejoindre un front qui s’annonce extrêmement explosif, poursuit le photographe, le regard brillant, en tournant la clé de contact. Au fait, en temps normal, je suis assez calme. Mais quand il y a des orages, je me transforme, un peu comme si j’étais une autre personne. »

    Prévisions en temps réel

    En effet, pour suivre Nicolas Gascard lorsqu’il est en chasse, mieux vaut avoir le cœur bien accroché. Les yeux rivés sur le ciel, un peu moins sur la route – qu’il connaît heureusement très bien pour l’avoir parcourue des centaines de fois! –, il accélère, pied au plancher. «On va vite passer chez moi chercher les appareils et puis on se mettra en route, il n’y a pas de temps à perdre. » Dans le ciel, quelques flashs crépitent, l’ambiance est tendue, électrique. «Ce front fait presque 400 km, explique Nicolas Gascard, qui bénéficie des prévisions professionnelles que lui donne un ami météorologue en temps réel. «Selon mes informations, l’orage devrait être très violent. » Au téléphone, les mots «lignes de grain», «bouillonnement cumuliforme», «cellule» et «convergence» (voir encadré ci-contre) reviendront plusieurs fois. Autant de termes courants pour parler de l’activité orageuse entre initiés, qu’ils soient photographes ou météorologues. «Aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a un engouement croissant pour ce type de phénomènes naturels chez les jeunes. Je reçois de plus en plus d’appels de gens qui me disent qu’ils ont vu mon travail, qu’ils se sont acheté un appareil numérique pour pouvoir s’y mettre ou parfois, pour me prévenir de l’arrivée imminente d’un orage… trois jours en avance!», sourit Nicolas Gascard en donnant un brusque coup de volant pour éviter une biche éblouie par la lueur des phares.

    Tournages extrêmes

    Sur les pancartes, les noms des villages apparaissent une seconde avant d’être de nouveau avalés par la nuit. Une centaine de kilomètres plus loin, les virages en épingle cèdent enfin la place à une portion de route plus droite. Le sentiment de nausée ressenti sur la route du col commence à se dissiper. Dans le ciel, les étoiles ont définitivement déserté leur poste, les éclairs se rapprochent. Alors que les flashs redoublent d’intensité, on ne peut s’empêcher de penser au danger. «En principe, si on est à l’intérieur, la carrosserie fait office de protection. Mais il arrive parfois que la foudre fasse éclater le pare-brise. Dans certains cas extrêmes, le réservoir peut aussi exploser. » Pas très rassurant… Mais il en faudrait plus pour décourager Nicolas Gascard, qui a failli être foudroyé parce qu’il était sorti de sa voiture lors d’un orage particulièrement violent au Monte San Salvatore, au-dessus de Lugano (TI).

    Passionné par les phénomènes naturels violents (orages, tornades, cyclones), Nicolas Gascard les photographie depuis près de dix ans. En 1996, il décide de se mettre aussi à la vidéo, qui lui offre de nouvelles possibilités de diffusion. En 2005, des images tournées sur le bassin lémanique lui permettent de travailler pour la Télévision suisse romande. «Un des tournages faits en juillet a été marqué par un orage d’une violence extrême, au cours duquel une violente macrorafale a emporté à plus de 130 km/h – et sur plusieurs centaines de mètres! –, tentes, arbres et divers objets. » Spectaculaires, les images ont ensuite été rediffusées sur plusieurs chaînes, dont France 2, Canal +, TV5 ainsi que sur les télévisions belges, espagnoles, grecques et anglaises.

    S’il a déjà entrepris plusieurs voyages pour photographier les phénomènes naturels violents à l’étranger, Nicolas a trouvé en Suisse un terrain de chasse de qualité, avec des couloirs d’orage très propices, notamment entre Neuchâtel et Bienne, ou entre Fribourg et Berne. «Il y a aussi des points de vue superbes dans Lavaux, près de Chexbres, à Genève ou encore sur les hauteurs de Lausanne, voire à Yverdon. Mais le Tessin est de loin le canton où se produisent les orages les plus violents. » Les ingrédients pour réaliser de bonnes images? «Il n’y a pas que la photo. Il faut aussi avoir des notions de météorologie, de l’instinct pour anticiper sur les mouvements de l’orage et, surtout, beaucoup de patience. »

    Jusqu’au bout de la nuit

    Alors que le vent redouble d’intensité et que les premières gouttes de pluie s’abattent sur le pare-brise, son portable sonne. C’est un autre chasseur d’orages, posté à une centaine de kilomètres de notre position actuelle. «Il y a de la réserve, mais pas de convection, l’informe Nicolas Gascard. Il est possible qu’une ligne de grain se mette en place, mais ce n’est pas sûr. Je te tiens au courant s’il se passe quelque chose. » A mesure que les heures passent, l’espoir s’atténue. Son ami météorologue confirme: noyé dans la pluie, l’orage n’éclatera pas. Il est presque deux heures du matin, Nicolas se décide à rentrer. «Là, c’est vraiment dur. Un truc pareil, ça n’arrive que deux ou trois fois par année. » Epuisé par tant d’heures de tension, il se décide à me passer le volant et s’endort sur le siège passager. Dans le ciel, les étoiles ont refait leur apparition. Une fois arrivé chez lui, vers cinq heures du matin, Nicolas Gascard pourra enfin se reposer. Un luxe auquel il n’aurait même pas pu songer lorsque sa passion ne le faisait pas encore vivre. Il y a quelques années, il aurait dormi une heure et serait parti travailler. Tant pis si l’orage nous a échappé, demain c’est grasse matinée.

     

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  • Ils courent les routes à la poursuite de l’orage

    Dans La Tribune de Genève - 30  Août 2007

    De nombreux Genevois ont été réveillés par de violents éclairs dans la nuit de mardi à mercredi. Une occasion rêvée pour les chasseurs d’orages de ramener les plus beaux clichés de la foudre.

    Dans la nuit de mardi à mercredi, sur le coup des 2 heures du matin, il fallait avoir un sommeil de plomb pour ne pas être réveillé par les coups d’éclat de la météo. Pourtant, certains n’attendent que ça.

    Prêts à parcourir les routes d’Europe munis de leur ordinateur portable et de leurs appareils photo, les chasseurs d’orages se lancent à la poursuite des nuages les plus noirs. Leur objectif: capturer les plus beaux éclairs, quitte à rouler plus de 800 kilomètres ou à veiller toute une nuit.

    Christophe Suarez est l’un d’entre eux. La perspective d’un orage le fait grimper sur le Salève avec son appareil photo, dans le but de capturer l’éclair parfait. Depuis, ses clichés font le tour du monde.

    A côté de son travail d’informaticien dans une organisation internationale, ce Haut- Savoyard de 41 ans est tombé amoureux des orages lorsqu’il était petit: sa passion naît le jour où la foudre s’abat à 50 mètres du jardin de sa grand-mère. Il passe les années suivantes à se documenter sur ce phénomène. L’idée de photographier les orages naît avec l’avènement de la technologie du numérique: en 2003, Christophe Suarez décide de se procurer tout le matériel nécessaire.

    Chasser les orages demande de la patience et du temps: dès que la météo se gâte, les adeptes prennent le volant et partent à la recherche de la foudre. «Il m’arrive de chasser trois fois par semaine», explique Christophe Suarez. La panoplie du passionné est onéreuse: plusieurs appareils photo et objectifs sont nécessaires, ainsi qu’un ordinateur portable pour consulter les radars météo via Internet. Mais ce sont les déplacements qui coûtent le plus cher. «Il m’est arrivé de faire 800 kilomètres pour photographier un orage intéressant», explique le passionné. Les adeptes se retrouvent souvent à plusieurs pour poursuivre leurs éclairs.

    Une passion à haut risque

    Pour repérer leur proie, les chasseurs examinent tout d’abord la météo et déterminent s’il s’agira d’une bonne prise. En bref, plus l’orage est violent, plus il est intéressant. Ces photographes se placent en général sur les hauteurs. «Toute la question est de savoir précisément où la foudre va s’abattre», explique Christophe Suarez. «Ça vient avec l’expérience. »

    Prévoir où l’éclair va tomber est d’autant plus crucial que ces photographes en herbe doivent protéger leur vie. «On prend des risques, c’est clair», explique Christophe Suarez. En cas de danger, les chasseurs se réfugient à l’intérieur de leurs voitures ou à de plus basses altitudes. «Mais parfois, on se fait avoir et la foudre se rapproche un peu trop», ajoute le photographe amateur.

    Pourtant, le plus grand danger n’est pas l’éclair mais la conduite. Pluie, bourrasques, grêle: pour rattraper un orage, les chasseurs, surtout les plus jeunes, prennent des risques sur la route.

    Par ailleurs, être exposé de si près à la foudre n’est pas sans conséquences. Les gaz dégagés par l’éclair provoquent des migraines, pouvant durer parfois plusieurs jours.

    Pour partager sa passion tout en évitant les comportements déraisonnables, Christophe Suarez a créé un site Internet regroupant tous les chasseurs d’orages francophones. Les 200 internautes inscrits peuvent se renseigner sur cette activité grâce à un forum et à une charte rappelant les règles essentielles de sécurité. «Utilisez votre gilet fluo!», explique ce petit traité.


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