29-12-2008 ///source://www.cyberpresse.ca
Des archéologues américains ont découvert en Turquie la plus ancienne mention de l'existence de l'âme dans la région. L'existence de cette stèle du VIIIe siècle avant Jésus-Christ signifie que la séparation de l'âme et du corps dans le monde judéo-chrétien ne proviendrait pas de l'Égypte des pharaons, mais d'une autre source pour le moment inconnue.
La stèle a été écrite pour un haut fonctionnaire de la cité-royaume de Sam'al, au sud-est de la Turquie, un site maintenant appelé Zincirli. «J'ai placé dans une chambre éternelle un festin», peut-on lire selon la traduction des chercheurs de l'Université de Chicago, retranscrite dans le New York Times. «Un boeuf pour le dieu Hadad, un bélier pour le dieu Shamash, et un bélier pour mon âme qui se trouve dans cette stèle.»
À l'époque, les peuples sémites, notamment les Israélites, croyaient que le corps et l'âme étaient inséparables. L'idée d'une âme immortelle, fondamentale dans la culture pharaonique égyptienne depuis des millénaires, n'avait pas été reprise ailleurs au Moyen-Orient. Certains exégètes, comme le Torontois Tom Harpur, avancent que le judaïsme tardif et le christianisme ont tiré leurs notions de base, comme la séparation de l'âme et du corps, des Égyptiens, grâce à l'unification de la région par Alexandre le Grand.
Jean-Marc Michaud, professeur de théologie à l'Université de Sherbrooke et membre du Laboratoire des études sémitiques anciennes du Collège de France, confirme que la découverte est très importante. «Il n'y a pas beaucoup de traces de contacts entre l'Égypte et cette région à cette époque, dit-il. Alors, on peut penser que l'idée d'une séparation âme/corps serait née par elle-même, ou alors empruntée à une autre culture que celle de l'Égypte. Un siècle après, chez les philosophes présocratiques, on a l'idée de la séparation entre le corps et l'âme. Ils ont peut-être été inspirés par un concept de cette région de l'Asie mineure, plutôt que par des idées égyptiennes.»
Le judaïsme d'alors ne croyait pas à la séparation de l'âme et du corps, et pour cette raison interdisait la crémation, comme la plupart des peuples sémites. Le sud-est de la Turquie était au tournant du premier millénaire avant notre ère dominé par le royaume hittite, puis a connu une relative indépendance sous la forme de cité États, avant de passer sous la coupe assyrienne. Le site où on a découvert la stèle a été fouillé par une expédition allemande voilà plus d'un siècle, et est resté en friche jusqu'aux travaux de l'Université de Chicago, qui ont commencé en 2006. L'inscription de la stèle a été dévoilée à la mi-décembre au congrès annuel de la Société de littérature biblique, à Boston.
Dans le Tome 2, "Spiris, le Faiseur de Foudre", je fais intervenir un esprit ou plutôt une divinité de la foudre et de l’éclair que j’appelle Samal. Pour écrire mes livres relatant ces civilisations oubliées de l’Antiquité, je dois nourrir mon esprit des mythologies et des découvertes archéologiques. Je venais de terminer l’écriture du tome II et lors de mes recherches sur le Déluge pour le troisième volume Spiris et le Souffle Infini, je me suis rendu au cours de l’année 2007 dans le musée d’archéologie de Berlin, le fameux musée Pergamon. Les archéologues allemands ont été les premiers à découvrir la cité de Babylone. Au musée Pergamon, ils ont ainsi reconstitué pierre par pierre la fameuse porte d’Ishtar qui gardait l’entrée de Babylone. Cette porte est richement ornée de pierres en lapis-lazuli avec des peintures de lions et de licornes. Alors que j’étais en train de contempler cette merveille, je me retourne et vois de l’autre côté de la galerie une statue qui m’interpelle. Cette statue m’intrigue et semble m’appeler. Je ressens la puissance et la pureté de sa silhouette. Je m’en approche. Je comprends mieux la nature de mon émoi. Il s’agit du dieu de la foudre chez les Sumériens. Comment s’appelle-t-il ? Non pas Samal, je vous vois venir, mais Hadad. (Voir photo ci-dessus). Je m’approche de l’écriteau explicatif et je découvre à ma profonde stupéfaction que cette statue de quatre mètres de hauteur a été découverte dans une antique cité syrienne, désormais en Turquie, la citée fortifiée de Samal.
Extrait des "Coïncidences Fantastiques de Spiris", Pierre-Louis Besombes, Editions Quintessence
Une autre coïncidence me ramène en Syrie, dans ce proche-orient.
L’héroïne principale de ma trilogie et bien-aimée de Spiris, se nomme Leylane. Peu après, à un salon du livre, je suis tombé sur un écrivain qui présentait tout comme moi sa trilogie fantastique nommée Leilan. Interloqué, je lui demandai s’il s’agissait d’une femme. Elle me précisa, amusée, que Leilan était le nom d’un pays. Cette coïncidence au sujet de mon héroïne m’a poussé à effectuer des recherches. Et j’ai rapidement trouvé qu’il existait un site archéologique en Syrie dénommé Tell Leilan. Littéralement en anglais, ce site faisait « parler Leylane ». Ce site avait connu son heure de gloire du temps des Babyloniens, 4000 ans avant J.-C., et était consacré au dieu Enlil. Une ziggurat y avait été construite. Les ziggurat sont ces premières pyramides, au sommet desquelles, les prêtres effectuaient leurs oraisons. Le dieu Enlil est le seigneur du vent. C’est lui qui a ordonné le Déluge. Le plus étonnant était de constater que dans ma trilogie, Leylane est accusée par les dieux d’avoir profané une machine sacrée, le Vaghar, un monument pyramidal pouvant faire penser à une ziggurat et les dieux courroucés ont décidé d’envoyer le Déluge sur la Terre.
Extrait des "Coïncidences Fantastiques de Spiris", Pierre-Louis Besombes, Editions Quintessence.