• Mon dossier sur les Mystères d'Eleusis parue dans la revue Savoir Perdu a été repris dans le magazine Les Secrets de la Loge, en vente dans tous les kiosques à journaux.

    SavoirPerdu4.jpg
    Voir taille réelle


    votre commentaire
  • Rencontres Littéraires au Château de l'Aumerade le samedi 29 septembre à Pierrefeu, (Var)Aumerade 2012

    Aumerade 2012


    votre commentaire
  • Conférence à l'espace littéraire Le Concordia, le 18 avril 2012 à ToulonConcordia 2012


    votre commentaire
  • Rencontre Littéraire sur la trilogie Spiris à l'Espace Culturel de Marseille, 42 La Canebière, le jeudi 24 novembre 2011.

    la provence 17 nov 2011


    votre commentaire
  • article roquevaire magazine 2011

    votre commentaire
  • Bravo à toute l'équipe de la Communauté du Pays d'Aix pour ce superbe salon auquel j'ai eu le plaisir de participer durant deux jours (les 23 et 24 octobre 2010). Enfin le Grand Sud tient son salon de l'Imaginaire. Il y a Epinal, avec les Imaginales, il y a désormais le Pays d'Aix, avec le Salon de l'Imaginaire !


    3 commentaires
  • Interview sur Babelio , le réseau social de la littérature.

    Pierre-Louis Besombes et ses lectures

    - Quel est le livre qui vous a donné envie d'écrire ?

    Je pense que la lecture de Jules Verne, étant enfant, m’a donné à mon tour envie de me lancer dans l’écriture fantastique et imaginaire. C'est à ce moment-là que je me suis mis à écrire des contes. Puis plus tard des romans. En fait, j’avais envie d’écrire le livre que j’avais envie de lire. Et je ne l’ai jamais trouvé, donc je l’ai écrit. Sinon je n’aurais peut-être jamais écrit de romans.

    - Quel est l'auteur qui vous a donné envie d'arrêter d'écrire (par ses qualités exceptionnelles...) ?

    Il y en a tellement. Mais bon, puisqu'il en faut un je sentirai bien Le parfum de Patrick Süskind, faire passer toute cette diversité de fragrances par les mots, c'est tout simplement un chef d'œuvre. On se sent tout petit. Effectivement si on commence à lire tous les classiques, on peut se dire que tout à déjà été écrit. Mais chacun a sa touche personnelle à ajouter. Et c'est là que l'aventure commence, défricher une terre inconnue...

    - Quel est votre première grande découverte littéraire ?

    Le premier choc a été de me confronter à la science fiction américaine avec les maîtres Isaac Asimov, A.E. Van Vogt, Philip K. Dick... J'y passai mes nuits.

    - Quel est le livre que vous avez relu le plus souvent ?

    La nuit des temps de Barjavel. Si cela pouvait être vrai. Une histoire d'amour pour l'éternité...

    - Quel est le livre que vous avez honte de ne pas avoir lu ?

    Marcel Proust, « A la recherche du temps perdu », un des grands classiques, je n’y suis jamais arrivé. Mais j’essaierai à nouveau un jour.

    - Quelle est la perle méconnue que vous souhaiteriez faire découvrir à nos lecteurs ?

    Les Sept Plumes de l'aigle de Henri Gougaud. Un livre au style envoûtant. L'itinéraire étonnant et attachant d'un homme en Amérique du Sud sur fond de chamanisme.

    - Quel est le classique de la littérature dont vous trouvez la réputation surfaite ?

    Voyage au bout de la nuit est un grand classique. Mais qui fait l'apologie du côté sombre de l'être humain et ce qui me gêne aussi est cette aura dont bénéficie toujours Céline qui était malgré tout un collabo.

    - Avez vous une citation fétiche issue de la littérature ?

    Celle d'Henri Gougaud justement :"Maintenant que le vent emporte nos paroles. Si elles ne sont que poussière, qu'elles retournent à la poussière. Si elles sont vivantes, qu'elles nourrissent la vie."

    - Et en ce moment que lisez-vous ?

    Un auteur que j'ai rencontré sur des salons et avec qui j'ai sympathisé, Jean-Philippe Depotte qui a publié un premier roman, Les Démons de Paris aux Editions Denoël. Cela se passe à la fin du XIX° siècle. C’est un roman fantastique habilement construit et au style talentueux.

    Les questions des membres de Babelio à Pierre Louis Besombes

    -Spiris est pour l'instant une trilogie, comptez-vous rester dans cet univers pour d'autres ouvrages ?

    Les aventures romanesques de Spiris sont terminées. Peut-être reprendrai-je le fil dans quelques années. Mais mon prochain livre devrait narrer une histoire fantastique. Je n’en dirais pas plus. C’est top secret. Chut !

    -Dans Les Coïncidences fantastiques de Spiris, vous relatez les coïncidences extraordinaires que vous avez connues durant la conception de cette trilogie. Étiez-vous sensibles à aux questions du hasard, du destin et des coïncidences avant d'entamer la rédaction de cette trilogie ?

    Ce thème m’intéressait mais sans plus. C’est en vivant des coïncidences banales puis de plus en plus étonnantes que j’ai décidé de les raconter dans un ouvrage pour tenter de les comprendre. J’ai pas mal de retours de lecteurs qui me font part de leurs propres coïncidences. Elles sont souvent intrigantes. D’ailleurs si vous lisez cette interview, est-ce vraiment un hasard ?

    -Spiris est également un roman initiatique, aviez-vous des influences autres que fantasy pour cette histoire ?

    Oui, je me suis passionné pour la mythologie, l’archéologie, les sociétés de l’antiquité, notamment les sociétés initiatiques telles que le mithraïsme chez les Romains, les mystères d’Eleusis en Grèce, le culte d’Osiris et Isis en Egypte et plus près de nous les Celtes. Je me suis intéressé à leur relation avec la nature et leurs rituels théurgiques et pseudo-magiques pour construire le monde imaginaire de Spiris.

    -Une adaptation de cet univers en bd a été un temps évoqué. Est-ce toujours en projet ?

    La BD est un travail d’équipe. Il faut un scénariste, un illustrateur, un coloriste. Je suis pour l’instant toujours à la recherche d’un illustrateur Fantasy pour adapter la trilogie Spiris en BD. [note de Babelio : avis aux intéressés ! ]

    -C'est le mois des littératures de l'imaginaire sur Babelio ! Que représentent ces genres littéraires pour vous ? Quel regard portez-vous sur la Fantasy contemporaine et les évolutions du genre ?

    La littérature imaginaire permet de s’évader, d’imaginer mais aussi de nous ramener à notre propre réalité. C’est pour cela qu’elle est magique. Dans imaginaire, il y a le mot image et image n’est-il pas l’anagramme de magie ? Et cet imaginaire depuis les légendes arthuriennes ne fait qu’évoluer.

    Il y a tellement de genres dans la fantasy. La mode est actuellement aux vampires avec notamment un toulousain plein de talent, Sire Cédric. En fait, tout dépend de l’imagination de l’auteur. Il ne doit pas y avoir de limites à l’imaginaire. Quand on disait à Jorge Luis Borges que la littérature fantastique était un sous-genre de la littérature, il répliquait que la littérature était plutôt un sous-genre de la littérature fantastique.


    -Quand on écrit de la Fantasy en France, a t-on le sentiment de faire parti d'une communauté particulière ?


    C’est une communauté bien inspirante pour ma part. C’est intéressant de confronter nos méthodes d’écriture, nos sources d’inspiration… On se retrouve lors des salons du genre, comme Les Imaginales à Epinal ou le Salon de l’Imaginaire ce mois-ci à Aix-en-Provence. J’ai des affinités avec des auteurs français tels que Edouard Brasey, Henri Loevenbruck, Georges Foveau ou Ange


    votre commentaire
  • Une nouvelle critique de "Spiris, le Chant de la Pierre" parue sur le site de Fantasy Jeunesse

    Voir l'article

    Un bouleversement spirituel ! 

    Ce roman extraordinaire nous donne des clefs sur ce qui est insondable en nous. Plus qu'un roman de fantasy initiatique, Pierre-Louis Besombes nous livre une ouverture vers une spiritualité très ancienne qui s'apparente au paganisme. En effet l'apprentissage de Spiris nous invite à renouer avec la nature et ses esprits. 

    Pour ce qui est du roman en lui-même, nous pouvons le dire sans modestie, nous faisons face à un véritable chef-d'oeuvre ! L'écriture est magnifique, extrêmement bien travaillée. L'intrigue est prenante et correspond tout à fait au code du roman initiatique, tels que Jung les a définis. 

    Les personnages ont une profondeur et une crédibilité hors-pairs ! 

    Le rythme s'envole dès les premières pages pour ne plus vous lâcher et continue à vous hanter après avoir refermé le livre. Les aventures de Spiris illumine une partie de notre inconscient et qui nous force à la réflexion pendant une longue période après l'avoir finis.

    De plus le travail des éditeurs est de qualité, la mise en page avec quelques illustrations en noir et blanc, nous donne envie de vite arriver à la prochaine illustrations, tellement celles-ci sont magnifiques et ne gâchent en rien le plaisir de l'imagination.

    L'univers de Spiris est enchanteur et nous rappelle les anciennes contrées des steppes du nord et des fjords. Sans compter que les caractères fantasy et merveilleux sont nombreux mais bien dosés. Le tout avec une certaine originalité.

    Maintenant qu'une envie : lire la suite qui promet d'être tout aussi splendide.

    Un livre et découvrir et à faire découvrir de toute urgence !

    Un vrai régal !


    votre commentaire
  • Article dans La Marseillaise du 4 juin 2010


    votre commentaire
  • La Provence - Jeudi 17 juin 2010


    votre commentaire
  • La Marseillaise - Dimanche 13 Juin 2010


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • La nomination récente de "Spiris le souffle de l'infini" parmi les titres de la sélection du Prix Rosny Ainé 2010 offre l'occasion de parler à nouveau de Pierre Louis Besombes, un des auteurs sans doute les moins connus du palmarès, et de son œuvre éditée aux éditions Quintessence.

    Bonjour. Tout d'abord, un grand merci à vous d'accepter cette interview pour Psychovision.

    Votre bibliographie se compose aujourd'hui de trois romans édités chez une maison d'édition (Quintessence) dont le catalogue se compose principalement de livres abordant (pour utiliser un raccourci) "la recherche du bien être".

    Les aventures de Spiris ne dénotent aucunement de cette ligne éditoriale. Pouvez-vous après vous êtes présenté brièvement, la genèse de Spiris?


    Bonjour à tous les lecteurs de Psychovision.net. J'habite dans le sud de la France, près de Marseille. J'exerce la profession d'analyste de marché dans une société de haute technologie. En dehors de mon travail, je suis passionné par beaucoup de thèmes tels que l'archéologie, l'astronomie, la mythologie ou l'histoire des civilisations de l'antiquité. Il en est une autre qui me cheville au corps, c'est celle des lettres. Car la lecture comme l'écriture demeurent encore un des domaines où notre esprit garde tout son pouvoir d'imagination. J'adore créer des histoires et des univers fantastiques. J'écrivais des contes et des nouvelles, jusqu'à ce qu'un jour, je ressente le besoin impérieux d'écrire une épopée imaginaire. J'ai alors créé ce personnage Spiris, surgit du néant ou du passé ? Car l'histoire se passe avant le déluge. Je pourrais vous raconter les mythes relatifs au déluge. C'est le mythe le plus répandu sur terre, mais j'y reviendrai plus tard.

    Spiris, orphelin, est recueilli par un clan de bohémiens. Il va être chassé de son clan par un oracle, pousser comme une mauvaise herbe, jusqu'à ce que sur son chemin il rencontre des mages mystérieux, gardiens du secret de la résurrection des morts. Ce personnage s'affirmait au fur et à mesure des pages et prenait vie sous mes yeux. Lorsque je le délaissai trop de temps il revenait à moi, dans mes pensées avec insistance. Dans mon sommeil, par des songes, dans ma vie, par des signes. Comme s'il avait décidé de ne me laisser aucun répit. Cela ressemblait quelque part à une souffrance. Ce fut une aventure dévoreuse de temps et d'énergie. Il m'a fallu huit années pour écrire cette trilogie.

    Maintenant j'ai l'impression de ne plus être sous l'emprise ou le pouvoir de mon personnage. J'ai la sensation d'avoir accompli ce qu'il m'avait demandé. Je sais qu'il vit désormais à travers ses lecteurs. Certains m'ont rapporté avoir cherché cette fameuse pierre qui chante, d'autres essaient de mettre en pratique sa philosophie de vie, d'autres portent symboliquement son nom... Dans mon dernier ouvrage, "Les Coïncidences Fantastiques de Spiris", je relate la genèse de la trilogie et rapporte les étonnantes coïncidences qui se sont succédées pendant son écriture. Comme si le hasard avait un sens...


    Avez-vous dés le début imaginez de faire évoluer votre héros dans un monde habité par exemple d'énergies telluriques? Est-ce pour coller aux croyances antiques ou une croyance personnelle?


    De nombreuses civilisations de l'antiquité enseignaient que tout était relié. "Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas". En d'autres termes, tout ce qui est au ciel trouve son reflet sur terre. Il existait pour les anciens des routes du ciel et des routes terrestres. Ces routes du ciel se retrouvaient dans les constellations et trouvaient leur pendant sur terre. Prenons l'exemple des Wisigoths, le peuple qui marche vers l'Ouest (Westgoten), vers le soleil couchant. Ils ont poursuivi une route qui les a mené d'Europe centrale, en Grèce, en Italie, en France pour arriver jusqu'en Espagne. Ils suivaient une voie céleste, la voie lactée, d'est en ouest, qui épousait une voie terrestre. Ils ont ainsi poursuivi leur chemin jusqu'au Finisterre espagnol, là où le soleil se couche. En creusant ce sillon, il est probable que ces Wisigoths aient donné naissance, sans le savoir, au premier grand chemin de la chrétienté, celui d'El Camino, le chemin de Santiago de Compostella. Le Champ des Etoiles. Les pèlerins du Moyen-Age, dépassaient Santiago et allaient jusqu'à l'océan. Les marcheurs de Compostelle mettent leurs pas là où les ont précédés des milliers d'autres pélerins. Ils connaissent la force de ce chemin. Sur ces routes telluriques, des menhirs sont parfois dressés en des endroits précis pour rendre hommage aux divinités et peut-être lier le haut et le bas ? Spiris se guide à travers des constellations et la configuration du sol. Je n'ai pas de croyance personnelle au sujet de ces énergies telluriques, juste des ressentis. Certains lieux sont plus magiques que d'autres, non ? Ils dégagent une force et une beauté particulière. Et je suis sûr que vous avez déjà ressenti cela Ludovic.

    Les animaux sont capables de se guider en fonction du magnétisme terrestre, tels les oiseaux migrateurs. Les hommes n'ont pas ce savoir. On l'a vu lors du tsunami de 2004. Seuls les animaux avaient anticipé la catastrophe. Est-ce que les anciens possédaient ce don ? Nul ne le sait. Maintenant nous ne savons même plus lire la langue des étoiles parce qu'elle ne nous est plus nécessaire. Nous avons notre GPS. Pourtant, nous avons besoin de notre bonne étoile. Nous venons de là, car ce sont nos racines. Nous sommes issus des étoiles, de ces poussières d'étoiles tractées par les vents solaires et qui viennent ensemencer les planètes. Notre matière est la même, même si nous ne sommes vraiment... que des poussières d'étoiles.


    Le moins que l'on puisse dire c'est que votre style est (je trouve) des plus épurés, vos personnages évoluent dans un univers avec une faune et une flore réduits à peu d'éléments, ce qui dénote des récits classiques de fantasy où les détails affluent alimentés par l'imaginaire.

    Quelles ont été vos sources d'inspiration (passées et présentes)?

    J'aime aller à l'essentiel, ne pas m'encombrer de trop de détails. Aller directement dans le vif du sujet. Je pense que le début du tome 1 était un peu long à se mettre en action même si Spiris connaît son lot d'épreuves lors de l'enseignement de son maître Karan. Avec la réédition de "Spiris, le Chant de la Pierre" prévue pour début juin 2010 j'ai réécrit certains passages. Les tome 2 et 3 vont plus à l'essentiel et sont peut-être plus percutants. Mais aucune préférence claire ne se dégage. Il y a des lecteurs qui préfèrent le premier volume, d'autres le 2 ou le 3.

    Cette histoire de Spiris nous ramène au temps du déluge, avant les civilisations connues de l'antiquité. Je me suis inspiré des traditions Egyptiennes, Sumériennes, grecques en écumant les Musées et les sites antiques. Le mythe du déluge le plus ancien n'est pas celui que l'on croit avec Noé mais celui d'Utnapishtim à Sumer. Les Dogons ont également leur Noé avec Nommo. C'est le mythe le plus répandu au monde comme si quelque chose s'était vraiment passé il y a très longtemps et était resté ancré dans la mémoire de l'humanité. Mais parfois, il n'est pas besoin d'aller si loin. Sous nos pieds résident encore des vestiges d'anciennes citées perdues. Je veux parler de nos ancêtres les Gaulois ou les Celtes. Une de leurs légendes veut qu'un de leur héros, le fameux Hu-Gadarn ait été le sauveur de l'humanité, en terrassant le dragon qui a provoqué le déluge. Il n'y a qu'à grimper sur les collines, où se situaient leurs oppida, leurs villages fortifiés, pour aussitôt imaginer leur univers empreint de légendes et de mythes.

    J'ai souhaité écrire Spiris pour répondre à cet appel intérieur et impérieux de coucher par écrit ce monde mystérieux. Je ne savais pas où j'allais, ni comment aller se finir cette saga. J'écrivais sans plan, en découvrant au fur et à mesure de chaque page, un peu comme le fait le lecteur, ce qui se passait. Même au dernier chapitre de la trilogie je n'avais aucune idée sur le final de cette aventure. Mais je vous vois venir Ludovic, je ne vous mettrais pas sur la piste.

    Pour quel type de lecteurs avez-vous écrit Spiris? Quels sont finalement vos lecteurs (plus adolescents, qu'adultes?).

    Non, je n'avais pas en tête l'idée de plaire à tel ou tel lectorat. Mais j'ai été étonné de voir que beaucoup d'ados, voir des pré-ados et des moins jeunes adoraient les aventures de Spiris. Cette découverte a été pour moi un vrai bonheur. De jeunes lecteurs italiens me disent que Spiris est un livre "fantastique" et attendent avec impatience la suite mais seul le tome I a été traduit...


    On ne peut nier un certain engouement pour votre héros, on peut voir dans le troisième tome l'ébauche d'une planche de bande dessinée, celle-ci vient s'ajouter à différentes illustrations très variées. Ces trois premiers romans mettant en scène Spiris auront-il une suite sous une forme ou une autre? Avez-vous d'autres projets?


    Je vais publier très prochainement (début juin 2010) une chronique sur la trilogie intitulée "Les Coïncidences Fantastiques de Spiris". Même si beaucoup de lecteurs me demandent de continuer la série, je n'ai pour l'instant reçu aucune indication, aucun "appel" de Spiris en ce sens (rires). Donc il est possible que je m'oriente vers une BD. Le tout est de trouver un bon illustrateur. Là, c'est moi qui passe un "appel".

    Spiris, outre le fait d'arriver à dépasser sa triste condition (enfant esclave), se caractérise également par le fait qu'il surmonte un handicap physique (on lui a coupé la main), il est devenu je crois une sorte de symbole. Pouvez-vous nous en parler?

    Vous dévoilez une partie de ce qui se passe dans les premiers chapitres du tome I. C'est vrai qu'il lui arrive beaucoup de misères à ce héros. Mais il va les surmonter à force de courage et d'abnégation. Un peu candide et naïf au début, il va s'affirmer peu à peu jusqu'à devenir un maître, puis un guide pour de nombreuses personnes. Son chemin a été fait de ténèbres, de pénombre, puis d'éclaircies. En parlant de handicap physique, vous faites aussi allusion à l'association Robin Richard pour laquelle je me bats. Cet ado a été foudroyé il y a trois ans. C'était une coïncidence malheureuse et tragique. C'était le 30 mars 2007, je venais présenter dans son collège et sa classe de 4° le livre "Spiris, le Faiseur de Foudre" afin que les élèves choisissent la couverture entre plusieurs illustrateurs. Le garçon avait été foudroyé la veille en classe nature et les élèves venaient juste de l'apprendre. Robin ne peut toujours pas bouger ses deux bras. Ni ses deux jambes. Ni parler mais il avance. Il progresse. Il se bats. Il aurait dû mourir mais il est sorti du coma. Son cas est unique en France et la médecine n'est pas très avancée sur le sujet. Ils sont un peu désemparés. Comme ses parents qui recherchent toute bonne volonté pour les aider. Nous sommes parfois ballotés et abattus par les épreuves de la vie. Mais l'espoir et la solidarité des hommes peuvent tout. Seuls nous ne sommes rien, ensemble nous sommes tout.


    A propos de cette interview:

    - Site de la série: http://spiris.kazeo.com

    - Site de l'association Robin Richard: http://asso.robinrichard.free.fr/

    - Chronique du tome 1 "Spiris - Le chant de la pierre"

    - Chronique du tome 2 "Spiris 2 - Le faiseur de foudre"

    - Chronique du tome 3 "Spiris le souffle de l'infini"


    votre commentaire
  • Psychovision.net

    Après la destruction de Maldaran la capitale de l’empire et la disparition de sa bien-aimée, Spiris a trouvé refuge dans une grotte où il vit en ermite.
    Sa renommée et les pouvoirs miraculeux qu’on lui prête amènent une foule de fidèles à camper prêt de l’endroit où il désespère de retrouver un jour Leylane.
    La visite de sa "sœur" Lutha, seule rescapée du massacre du clan de bohémiens qui l’a élevé (cf "Spiris, le chant de la pierre"), l'amène à reprendre conscience de ce qui se passe autour de lui. C'est à ce moment que revient Namaskina, avec qui il a suivi l'enseignement de Selhk ("Spiris, le faiseur de foudre"), et qui était reparti voir les membres de sa famille.
    Spiris se refuse dans un premier temps à répondre aux demandes diverses de ses adorateurs puis cède finalement sous les yeux des deux femmes qui lui prédisent une destinée plus glorieuse que celle à laquelle il aspire. Tous ensemble, ils forment une communauté qui bientôt devra faire face à la menace du grand ordonnateur et au souffle infini!

    Pierre-Louis Besombes crée la surprise avec ce troisième tome des aventures de Spiris.
    Contre toutes attentes son héros, jusqu'ici assez solitaire, se voit projeté à la tête d'un groupe d'hommes, de femmes et d'enfants dans une épopée à la démesure digne de l'ancien testament!
    La tentative avortée d'Elrad, le mage maléfique, à devenir un dieu grâce à la machine des tankaris, le Vaghar, a provoqué la colère des démiurges.
    L'ancien maître de Spiris devenu son ennemi n'a pas renoncé à ses projets de devenir omnipotent et risque fort de croiser de nouveau le chemin de son élève alors que les éléments se déchaînent!
    Les disciples du jeune homme qui a perdu ses pouvoirs lors d'un voyage dans "l'au-delà", représentent un des seuls espoirs de l'humanité. Mais le doute et les dissensions en leur sein existent!
    La bienveillance de Leylane emprisonnée "chez les dieux" et que Spiris a brièvement croisé suffira-t-elle à le soutenir dans son périple? La retrouvera-t-il un jour?
    Toutes les réponses se trouvent dans ce nouveau volet (le meilleur de la série à mon avis) qui se révèle rien moins que trépidant et riche en réflexions et interrogations ésotériques.
    L'histoire reprend en effet un mythe commun à de nombreuses civilisations antiques. Les résumés des deux précédentes parties et la structure du récit en lui-même n'empêchent pas de lire "Spiris et le souffle infini" de façon autonome.
    Les lecteurs qui auront suivi ses mésaventures depuis le commencement et dont je fais partie, regretteront de ne pas rester un peu plus longtemps en compagnie de l'héritier des tankaris dans un univers fantasy très différent par son originalité des autres du genre, et qu'ils avaient fini par adopter.

    Force est de reconnaître qu'au fil des pages, on a finit par s'attacher au personnage principal que l'on a vu mûrir au fil de son apprentissage et de son fascinant destin.
    Ce dernier volet ne manque pas d'illustrations en tout genre qui nous immergent un peu plus au sein d'un environnement que le style minimaliste de l'auteur permettait difficilement d'appréhender par moment.
    Une sobriété, un ascétisme qui par d'autres cotés se révèle remarquable et qui donne son empreinte à la série dont le genre ne manque pas de récits où à l'inverse les lecteurs croulent sous les détails jusqu'à parfois s'y perdre.
    Une planche de bandes dessinées reprenant les première scènes de "Spiris, le chant de la pierre" signée Stephane Reynaud, des cartes, et des esquisses de divers artistes (Véronique Girot, Romain Lubière et Manoël Verdiel), autant d'éléments qui terminent de donner corps devant nos yeux à cette odyssée mystique fascinante.
    Ce livre interpelle encore plus que les précédents volets notre spiritualité au travers l'omniprésence du divin dans son intrigue. Le thème est récurrent dans la Fantasy. L'approche qui en est faite ici rappelle dans un premier temps quelque peu ce que l'on peut voir par exemple chez Moorcock (La série "Corum") mais s'en distingue de façon plus qu'originale.
    L'écrivain démontre avec brio que c'est l'Homme qui reste malgré tout maître de son destin, voir plus!
    On referme ce roman en paix avec soi-même et prêt à retrousser ses manches! "Spiris et le souffle infini" fait parti de la sélection du Prix Rosny Ainé 2010. Une excellente initiative que l'édition de cette trilogie par les Editions Quintessence et on espère entendre très prochainement reparler de Pierre Louis Besombes et pourquoi pas de Spiris.

    Note: 8/10


    Ludo


    votre commentaire
  •  

    Critique de "Spiris, le Faiseur de Foudre" dans Psychovision de Ludo

    Parvenu au quatrième degré initiatique de l'apprentissage qu'il avait débuté avec Karan, Spiris n'en est pas moins dans une situation désespérée.
    La découverte de trois mystérieux parchemins dans une cité abandonnée a causé la mort de son maître.
    Grâce à la communauté des Monts Merzers, Spiris a déchiffré le premier des rouleaux qui le désigne comme l'élu. Grâce à lui le retour des fabuleux tankari, civilisation antique au rayonnement et à la sagesse incontestable, sera assuré, et par la même occasion la fin du règne du tyrannique Sedor VII.
    Malheureusement, sans le savoir Spiris compte parmi ses compagnons de voyage un traître, et pas des moindres puisqu'il s'agit du grand mage rouge de l'empereur despote qui poursuit ses propres ambitions!
    Cette révélation tardive plonge notre héros dans la consternation et le désespoir le plus profond.
    Emprisonné, il n'a pu éviter le massacre de la communauté de Tudor et, s'il ne se hâte pas, celle où s'est réfugiée Leylane, la femme qu'il aime, risque de connaître le même sort.
    Désigné comme le descendant des tankaris, il doit par ailleurs tout mettre en œuvre pour reprendre les deux derniers rouleaux qui ont été dérobés pour que la prophétie se réalise. Se lançant à la poursuite de leur possesseur, il ne tarde pas à se rendre compte que celui-ci bénéficie de pouvoirs qui lui permettent de maîtriser les éléments naturels.

    Familiarisé au monde de Spiris par la lecture du premier épisode, on débute "Le faiseur de foudre" avec un regard différent et un intérêt certain d'autant que la fin du premier volet laissait le héros chargé par un Mork sauvage (Pierre Louis Besombes réalisait là une épanadiplose narrative: la première phrase du récit évoquait de grands yeux jaunes qui trouvent un écho dans cette conclusion abrupte.).
    La bête sauvage, contre toute attente, mène Spiris vers un nouveau maître, Selkh. Ce dernier, qui maîtrise l'art fulgural, encourage son nouveau disciple à accepter son destin et à poursuivre Elrad le traite, plutôt que d'écouter son cœur et de rejoindre Leylane.
    Le grand mage rouge espère s'emparer du Vaghar, machine inventée par les tankaris et qui pourrait faire de lui un Dieu. Une course poursuite, où le destin du monde est en jeu, s'ensuit...
    Si celle-ci n'était pas relatée dans un style très particulier, on viendrait à reprocher à l'ensemble un manque d'originalité flagrant. Mais le moins que je puisse dire c'est que la série de Pierre Louis Besombes n'a sincèrement rien de commun avec les romans de fantasy actuels. Elle se rapproche beaucoup plus, de par son style, sa mise en scène et ses personnages, des récits mythologiques.
    Une description incomplète de l'ambiance qui se dégage des écrits de l'auteur qui donnent une fois de plus à l'adjectif "initiatique" tout son sens à travers l'orientation et le rythme qu'il donne à son histoire.
    Encore une fois, les personnages évoluent dans une ambiance teintée de spiritualité, et à travers les périples et les états d'âme de Spiris, le lecteur est invité à partir en quête de lui-même.
    Cette démarche, qui n'est pas sans rappeler les autres domaines abordés aux éditions Quintessence, n'est pas sans intérêt et particularise Spiris du reste des productions pour adolescents.
    Lors de la victoire de notre héros, dépendant de ce qu'il atteigne la parcelle de divin (au sens large) qui est en lui, l'écrivain n'hésite d'ailleurs pas à décrire une cérémonie qui n'a rien à envier par l'aspect charnel décrit à celle de Beltaine telle que présentée dans les légendes arthuriennes.
    Les références au monde celtique sont nombreuses. Cette impression est renforcée par la présence de nombreux mégalithes et de cromlech qui servent de décor au récit
    Confronté à divers bouleversements climatiques, à un ennemi déchaînant sur lui les quatre éléments (la terre, l'eau, le feu, l'air), Spiris en vient à s'interroger sur la Nature, et à essayer de la maîtriser tout en la respectant.
    Un sujet qui se révèle très actuel, quoique transposé dans un monde antique et qui ne manquera pas d'interpeller.
    L'ensemble reste néanmoins d'un réalisme incontestable (ce qui n'est pas une mauvaise chose), Pierre-Louis Besombes ne favorise pas les effets de manches et les coups de théâtre inespérées. La mort est omniprésente, et certains comme dans le premier volume mourront au champ d'honneur.

    Plus condensé, ce second volet renforce donc un univers dans lequel on se surprend de plus en plus à apprécier d'évoluer et le monde de Spiris gagnerait a être plus étoffé et détaillé.
    La révision du design (couverture, illustrations et esquisses sont signés Manoël Verdiel) est un plus. Ne fait défaut qu'une mise en page que l'on souhaiterait plus agréable à l'œil et de fait à la lecture.
    "Le faiseur de foudre" (finaliste au Prix Merlin 2008 pour le Meilleur Roman francophone de Fantasy/Fantastique) se termine sur un véritable suspens et nul doute que le dernier tome de cette trilogie ("Le souffle de l'infini") ne manquera pas d'intérêt.
    On attend avec impatience de découvrir la suite de l'histoire de nos héros, et de voir si tout comme Spiris celle-ci nous enseignera de nouvelles révélations sur nous.

    Note: 7/10

    Dernière modification par Ludo (2009-12-18 14:14:39)


    votre commentaire
  • Article dans Vaucluse Matin de Céline Zug Cadoret du vendredi 18 décembre 2009 pour la signature à Cultura Avignon du dimanche 13 décembre 2009.



     


    votre commentaire

  • votre commentaire
  •  

    Chroniques de l'Imaginaire

     

    Leylane, la bien-aimée de Spiris, a profané une machine sacrée, suite aux incitations du mage maléfique Elrad. À cause de cet acte, l'humanité s'est attiré la colère de Dieu et un déluge se prépare.

    Spiris, devenu malgré lui le guide spirituel d'une communauté de croyants, est néanmoins conscient de ses responsabilités : s'il n'aspire qu'à rejoindre et sauver Leylane, il doit aussi assurer la survie de ces gens qui lui font confiance.

    Mais ses pouvoirs de Faiseur de Foudre seront bien faibles par rapport à l'immensité de la menace qui plane sur le monde.

    Comme à chaque opus, l'auteur utilise des références bibliques et mythologiques pour définir la quête de son héros : ici, la légende universelle du déluge, mêlée à la frontière entre la vie et la mort, permettent au lecteur de mieux cerner les tourments et les dangers qu'affronte Spiris.

    À nouveau, l'intrigue se montre un peu trop manichéenne pour être réellement crédible et les nombreux discours du personnage principal augmentent cette lourdeur qui transparaît, malgré une plume plus alerte que dans les tomes précédents.

    La quête du personnage et ses dilemmes sont ceux de l'humanité, mais ces thèmes ont déjà été lus à tant de reprises...

    Un livre sans trop de surprises, mais qui clôture avec homogénéité une trilogie initiatique plutôt sympathique.

    Ecrite par Zaahne, le 06 Août 2009 à 18:08 dans la rubrique Roman Fantasy .


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique